lundi 14 novembre 2011

Where to Sell Your Junk Gold and Silver

Often, а consumer haѕ mismatched or broken jewelry or othеr gold items thеy wоuld lіkе tо convert to cash. Sometimes, however, thеy do not know whеrе to sell gold quickly and safely. This іѕ frequently true whether іt іѕ scrap dental gold or gold coins and bullion.

You may find ads іn уour local paper detailing wherе to sell. Some оf thesе аre gatherings at local hotels, whеrе buyers соmе to town for а weekend аnd buy аll thаt thеy can. These аre uѕuаlly nоt wherе tо sell for thе bеst prices, and thesе dealers оftеn disappear, ѕо іf therе іѕ any problem wіth the transaction, yоu might never bе аblе tо track thеm down.

Pawnbrokers mаy claim tо bе whеre tо sell your gold quickly, and they wіll іndeed bе fast. They cаnnot pay thе mоѕt for your items, however. A pawn shop wаnts tо at lеаst double thеіr investment оn virtually evеrу item, so іf thеу сan sell уour gold to а refiner for $100, thеу will give yоu at mоst $50 and uѕually much less.

Likewise, local jewelers arе nоt whеrе tо sell gold fоr the bеst price. Jewelers mаy bе ablе tо pay you a little morе fоr yоur gold, ѕіnсe thеy are likеlу tо usе it to make nеw pieces to whісh thеy can add a fеw diamonds tо get thеir profit margin in line. Still, theу are not goіng to pay spot pricing for scrap gold.

Refiners arе nоt usuаllу interested іn small quantities, sо thеу are nоt whеrе tо sell if уou arе аn individual consumer with јuѕt an ounce оr two оf gold tо sell. Some refiners do operate storefronts whеn individuals саn bring in thеir items аnd receive payment for them. The chances are, there is nоt one in your area.

So nоw thаt yоu know whеrе not to sell gold, you ѕtіll nееd tо knоw whеre tо sell gold quickly, safely, аnd fоr thе most money. The bеѕt sources сan bе found online. If you type іn the words “where tо sell gold” in уоur browser’s search engine, yоu will bе rewarded with dozens of links. Some offer superlatives, ѕuсh aѕ “where tо sell gold fоr thе moѕt money” оr “where to sell gold іn lesѕ time” ѕо yоu hаvе to ignore thе hype and аctuаllу visit thе sites.

In јust a short period of time, you wіll prоbably hаve decided whеre tо sell your gold аmong the sites уou visited. Before yоu send thеm уоur items, however, make ѕure you hаvе found а reputable dealer. You do this the ѕаme way уоu would fоr any online business, оnly уou are seeing if they аre a safe “where tо sell gold” site inѕtеаd of а safe “buy thе video game” site. Review complaints аgаinst the company wіth the Better Business Bureau and the Federal Trade Commission. Note the company’s rates and guarantees. Read thеir text that tells not оnlу where tо sell gold but what thеy will and will nоt buy. Only after уоu feel comfortable thаt thіs iѕ whеrе tо sell gold safely shоuld you send thеm уour items.

There are so many choices out there just make sure that you are careful and due your research before selling or buying.

Vendre notre or: et alors?

Une rumeur court: l'Europe serait vendeuse de ses stocks d'or! L'Allemagne a en effet envisagé de mettre ses réserves d'or en garantie pour le FESF. Vendre notre précieux métal jaune, voilà qui soulève une vague d'inquiétude: la preuve, la question a été posée par deux fois en quelques jours lors des questions SMS de «C dans l'Air» sur France 5. La première fois, c'est Dominique Reynié qui y a été soumis et qui a séché. On ne peut lui en vouloir, il est politologue, pas économiste. La seconde, lundi, c'était Nicolas Beytout (55'58" dans la vidéo). A priori, il a le CV qui va bien pour répondre: journaliste économique, ancien directeur de la rédaction des Echos et du Figaro. Sa réponse est intéressante: «C'est un des éléments constitutifs de la force et de la crédibilité d'une monnaie (...) Si une monnaie c'était juste imprimer du papier et le distribuer, honnêtement, ce serait assez facile (...) Si on vend le stock d'or je ne donne pas cher [de l'euro]». La monnaie gagée sur l'or, c'est encore une croyance bien ancrée. Seulement, plus aucune monnaie n'est reliée à l'or depuis les accords de la Jamaïque en 1976. Beytout avait 20 ans, il avait d'autre chats à fouetter, il a dû rater l'info, ce qui explique les hésitations dans sa réponse. Donc oui, la monnaie c'est (presqu') aussi simple qu'imprimer du papier, c'est bien ce qui est troublant. En fait, elle est gagée sur autre chose: notre croyance collective. Et ça, ça vaut de l'or.

Un peu d'histoire

Depuis que les monnaies ont été émises, elles ont eu tendance à être frappées dans un métal précieux: l'or (600 ans avec JC) comme valeur suprême mais aussi l'argent (4.000 ans avant JC) ou le cuivre. Les premiers billets sont apparus au XIème siècle en Chine et se sont diffusés plus largement à partir du XVIIème siècle. Pourquoi l'or? Après tout, ça pourrait être autre chose comme ... des cigarettes dans l'Allemagne post-Hitlérienne. Celles-ci, importées illégalement des US, changaient de main en moyenne 100 fois avant d'être fumées. Etonnant, non? Mais après tout, l'or aussi a des usages industriels et sert surtout dans l'industrie du luxe. Alors pourquoi le métal jaune? Tout simplement car il regroupe un ensemble de propriétés assez pratiques: il est rare, il n'était (c'est moins vrai) que peu utilisé pour des usages industriels, il est difficile à copier (à l'inverse des billets de banque, surtout à leur origine) et il s'altère très peu avec le temps. Enfin, son extraction n'est pas simple ce qui rend ce métal assez facilement contrôlable par les souverains.

Ceci dit, cette élection de l'or est totalement arbitraire. Quand l'Espagne des Consquistadors met la main sur les tas d'or des Amériques, cela crée une richesse qui va permettre (temporairement) aux espagnols d'acheter des biens réels à Anvers ou Venise. Est-ce bien logique? Le fait que l'Australie et l'Afrique du Sud soient les premiers producteurs d'or au monde leur donnerait-il droit à une richesse particulière (au-delà de la simple vente du métal comme on peut vendre du pétrole ou du platine)? Toujours est-il que l'or devient la référence. La diffusion massive de papier-monnaie au XIXème siècle va bouleverser la donne. Les pays émettent des billets gagés sur l'or ou sur l'argent voire les deux (ce qu'on appelle le bimétallisme). Parfois, ils ne sont gagés sur rien comme le dollar entre 1862 et 1878, à cause de la guerre de sécession.

Dans les années 1870, l'instabilité monétaire fait rage. Les grands pays vont en conséquence tous adopter le système de l'étalon-or entre 1870 et 1900 (Allemagne en 1871, France en 1876 et Etats-Unis en 1900). Les billets ainsi frappés sont convertibles en or selon une parité définie. En cas de dévaluation, la quantité d'or attachée à la monnaie décroît. Mais la Première Guerre Mondiale nécessite de battre monnaie à tour de bras et les pays abandonnent l'étalon-or. Ce qui provoque des épisodes d'hyperinflation en Allemagne (1923) et d'inflation forte en France dans les années 20. Retour à l'étalon-or pour l'Angleterre en 1925 et en France avec Poincaré en 1928. Et là, crise de 1929, on repart dans l'autre sens: l'Angleterre sort de l'étalon-or en 1931, les USA en 1933 et la France en 1936.

Sur ces entrefaits survient la Seconde Guerre Mondiale. A Bretton Woods, en 1944, les grands pays négocient le nouvel ordre monétaire d'après-guerre: les Etats-Unis, nouvelle superpuissance, seront les seuls à détenir une devise convertible en or, ce qui fait du dollar la devise reine. Les autres monnaies seront rattachées au dollar par un taux de change fixe mais ajustable par les autorités monétaires du pays. Ainsi, on pouvait dévaluer la monnaie par décision gouvernementale (ou de la banque cenrtrale): cela n'est plus possible en Europe aujourd'hui. Si l'on voulait dévaluer l'euro, on ne pourrait plus le faire directement.

En 1971, les USA ne peuvent plus soutenir la convertibilité dollar-or qui est suspendue. Cette décision unilatérale est entérinée par les accords de la Jamaïque en 1976. Exit l'or. Et c'est le grand saut vers l'inconnu: le système de change flottant. Plus personne ne décide de la valeur de la monnaie et elle n'est plus gagée sur rien. En pratique, ce système se met en place progressivement (d'ailleurs la monnaie chinoise n'est toujours pas réellement flottante par rapport au dollar ...): par exemple, le Serpent Monétaire Européen avait arrimé les monnaies du continent entre elles pour faire face aux spéculations contre elles (notamment la célèbre attaque de Soros sur la livre).

Le fétichisme de la liquidité

Après ce long détour historique, la conclusion est simple: l'or est hors-jeu. Les monnaies sont valorisés par les marchés et en fonction des échanges qui se font chaque jour (3.000 milliards de dollars d'échange quotidiens sur les monnaies). Les gouvernements et banques centrales n'ont plus qu'une action indirecte (via les taux d'intérêts notamment). Ca fait peur non? On comprend que l'on préfère croire que tout cela est rattaché à quelque chose de concret comme Nicolas Beytout (à droite sur la photo). Mais si ce brave homme pense ça, c'est aussi que son école de pensée, l'économie classique et néo-classique, le met sur ce chemin. Que professent ces théoriciens (qui influent grandement sur la pensée économique)? L'homme est un être de besoin et il est rationnel. Qu'est-ce à dire? Que si j'achète une voiture, c'est que j'en ai besoin: la mienne est vraiment HS et je ne peux pas prendre les transports en commun. Non pas que je n'ai pas envie de les prendre mais une étude rationnelle me montre qu'il est plus avantageux économiquement pour moi de ne pas les prendre. Enfin, je n'achète pas une voiture donnée parce que j'ai envie de frimer avec une belle marque sur la calandre mais seulement parce que ses caractéristiques techniques sont celles qui me conviennent et que son rapport qualité/prix est le meilleur.

Evidemment, nous savons tous que ça ne se passe pas comme ça. Mais ces économistes ont basé leurs modèles là-dessus. Non pas mus par de mauvais sentiments, mais ils pensaient que le monde devait être comme cela même s'il ne l'était pas réellement. Et puis, c'est nettement plus simple à mettre en équation comme ça. La réalité, c'est que nous sommes des êtres de pulsion et de désir. Sinon il n'y aurait pas de marques ni de pub. Un peu rationnels aussi certes. Quel rapport avec l'or ? Et bien, cette école économique a eu bien du mal à théoriser la monnaie. Dans ce monde froid de besoin et de rationnalité, quelle place pour celle-ci? Un simple intermédiaire neutre. Une alternative bien pratique au troc. Là encore, c'est bien plus simple pour faire des théories et des équations. Mais ce n'est pas la réalité.

La monnaie, ça sert aussi à accumuler: c'est l'épargne. En fait, ce que nous recherchons, c'est la liquidité. Pour des raisons rationnelles (assurer nos arrières, prévoir les mauvais coups du futur, transmettre à nos enfants) et moins rationelles (acquérir de la puissance, un statut social, assouvir nos désirs futurs), nous souhaitons faire des réserves. Mais avec toujours une préférence pour la liquidité: avoir 300.000€ en cash ou un appartement de même valeur, ce n'est pas pareil. Dans un cas, je peux en disposer tout de suite, dans l'autre, je devrai attendre de pouvoir vendre et sans être sur de pouvoir le faire au prix escompté. Ce besoin d'accumulation et de liquidité a été décrit par Keynes comme un «fétichisme de la liquidité» et par Freud comme une régression infantile d'ordre érotico-anal.

Qu'importe les termes, la seule importance c'est que cette liquidité, je puisse en disposer, à sa pleine valeur, dans 3 mois, 2 ans ou 30 ans pour acheter des biens réels. Et la liquidité ultime, c'est la monnaie. Dès lors, peu m'importe qu'elle soit faite en or, en billets de banque, en écriture électronique ou en bambou. Mon seul critère, c'est quelle reste acceptée par tous les autres acteurs dans le futur. C'est le fondement même de la monnaie: tant que tout le monde croit qu'elle restera valable dans le temps, elle reste solide. Elle est le fruit d'une croyance collective, une convention de fait. Si tout le monde y croit, elle tient. Pas besoin d'or pour ça. Si plus personne n'y croit, comme en Allemagne en 1923, elle s'effondre. Peu importe qu'elle soit gagée sur de l'or ou quelque autre métal précieux. L'or n'était là que pour matérialiser la croyance collective, rien de plus. Un pur artefact pour donner un peu de réalité à un rêve collectif. Ne le disons pas trop fort: on risque de réveiller Nicolas Beytout de son doux rêve.

Photos cc BY-ND pirate_renee sur flickr et © Reuters

Comment acheter de l'or moins cher que son cours actuel

Vous pensez peut-être qu'il est trop tard pour acheter de l'or alors que le prix du métal jaune flambe depuis plusieurs années. Il existe toutefois un autre moyen de faire de l'or avec l'or : acheter les actions des producteurs de ce métal précieux. Voici pourquoi.

Il y a des aubaines dans le secteur aurifère, affirment les experts du secteur. Pourquoi ? La valeur en Bourse des producteurs d'or n'a pas suivi la flambée du prix du métal précieux au cours des dernières années et particulièrement depuis la fin de 2010. Bref, les titres des producteurs d'or sont prêts à un rattrapage notable, disent-ils.

«On peut acheter des titres de producteurs à 10 % moins cher qu'en 2010, alors que le prix de l'or a monté de près de 25 %. C'est le plus grand écart que je n'aie vu de ma carrière», a dit Kevin MacLean dans un récent commentaire aux investisseurs.

M. MacLean gère le fonds d'actions aurifères Sentry Precious Metals Growth Fund. Bien que ce fonds canadien d'un milliard de dollars (G$) soit l'un des plus performants de son secteur, son rendement n'a été que de - 12 % en 2011 et de + 1,71 % sur un an.

Autre exemple : l'iShares S&P/TSX Global Gold Index (Tor., XGD, 23,25 $) a reculé de 1,26 % depuis un an, en dépit d'un gain de 8,2 % au cours des trois derniers mois. Ce fonds négocié en Bourse (FNB) reproduit exactement l'indice aurifère mondial S&P/TSX, lequel comprend les plus importantes sociétés aurifères du monde.

Pourtant, le prix du métal jaune a frôlé les 1 900 $ US à Londres au début de septembre, ce qui représente une croissance annuelle composée de près de 18 % depuis 1999. Durant la même période, l'indice S&P 500 n'a progressé que de 0,7 % par année pendant la même période. Le prix de l'or a par la suite glissé rapidement jusqu'à 1 598 $ US (- 16 %), pour revenir au cours actuel de 1 749 $ US. Depuis le début de 2011, l'or s'est vendu en moyenne à 1 542 $ US l'once, une hausse de 26 % par rapport au cours moyen de 2010.

John Hathaway gère The Tocqueville Gold Fund (- 13 % en 2011, - 8 % sur un an, + 346 % sur 3 ans), un fonds d'actions américain de 4,5 G$ US. Il calcule que le cours actuel des titres aurifères reflète un prix de l'or de l'ordre de 1 370 $ US l'once.

Pour les investisseurs effrayés par la montée abrupte du prix de l'or, le gestionnaire estime que les actions de producteurs constituent une façon d'entrer dans le marché de l'or avec un bon escompte par rapport au cours actuel.

«C'est une seconde chance de participer au marché haussier de l'or qu'il ne faut pas manquer», soutient M. Hathaway.Selon lui, la croissance du nombre de FNB investis uniquement dans l'or est un facteur qui explique le retard boursier des titres de producteurs. Quelque 130 G$ US y sont maintenant investis.

Ces FNB permettent aux investisseurs de participer au marché de l'or sans devoir s'exposer aux risques de l'exploitation minière. En contrepartie, ils concèdent les rendements de dividende, de la croissance organique et des prises de contrôle offerts par les actions.

Le risque de l'exploitation minière

Investir dans les titres aurifères, c'est toutefois prendre un risque lié à l'exploitation minière. La récente déconfiture du titre de Mines Agnico-Eagle illustre le phénomène.

Le 19 octobre, la minière a annoncé sans avertissement la suspension indéfinie de l'exploitation de sa mine Goldex située tout près de Val-d'Or, laquelle devait produire 185 000 onces d'or en 2011.

Agnico devra réduire son actif de 170 M$ US (après impôt) à la suite de la décision et supporter des frais de réparation de 23 M$. Conséquence : les investisseurs lui ont amputé près de 1,7 G$ (- 18 %) de sa valeur boursière en une seule journée.

À Goldex, Agnico a dû mettre en place une méthode d'exploitation dite de «foudroyage en masse» pour extraire sous terre du minerai de 2,01 grammes d'or la tonne. Cette méthode exige le creusage de grandes cavités qui ont affaibli la roche de façon imprévue et ouvert des fissures par où l'eau s'est infiltrée abondamment.

Haytham Hodaly, analyste des titres aurifères chez RBC Marchés des Capitaux, a ramené son prix cible sur Agnico de 94 à 71 $ US, ce qui laisse une progression possible du titre de 53 % par rapport au cours actuel. Le profil de croissance de 20 % de la production de la société d'ici trois ans demeure intact, a fait valoir M. Hodaly.

Michale Jalonen, de Bank of America Merrill Lynch, a abaissé de 10 $ US son prix cible à 69 $ US. «Agnico demeure l'un des producteurs aux coûts d'exploitation les plus faibles de l'industrie», a souligné M. Jalonen.

L'importance de la diversification

Les malheurs d'Agnico démontrent en même temps la nécessité d'une bonne diversification des titres aurifères dans les portefeuilles afin d'atténuer ces risques d'exploitation. Pour cela, les FNB indiciels sont des outils facilement accessibles et peu coûteux en frais de gestion (moins de 0,5 %). Toutefois, sur un horizon de long terme, les rendements des gestionnaires de fonds aurifères les plus performants justifient amplement leurs frais de gestion de 2,5 % et plus. Selon la banque de données sur les fonds communs de placement du site Globe Investors, Sentry a procuré 2 % sur un an et 44 % sur trois ans (rendement moyen au 30 septembre), Fonds mondial de métaux précieux RBC, - 1 % sur un an et 34 % sur trois ans, et Fonds de métaux précieux Mackenzie Universal, 6 % sur un an et 24 % sur trois ans. Le FNB iShare, le meilleur de sa catégorie, n'a pu faire mieux que - 1 % sur un an et 14 % sur trois ans.

Cours de l'or en 2011

Variation : + 24,4 %

Source : Blommberg, prix à Londres

1 319 $ US l'once 28 janvier 2011

1 749 $ US l'once 4 novembre 2011

1 895 $ US l'once

Sommet les 5 et 6 septembre 2011

Pourquoi suivre ces données

Le coût direct d'exploitation inclut toutes les sorties de fonds au comptant, en excluant les dépenses d'investissements de long terme. Si ce coût est supérieur au prix de l'or, la mine ferme.

Le seuil de rentabilité EnGlobe tous les coûts encourus pour extraire une once d'or.

Les réserves prouvées et probables représentent la quantité de minerai que le producteur peut extraire de façon rentable avec un degré très élevé de certitude.

François Riverin . Les Affaires . 12-11-2011

METAUX PRECIEUX/Revue hebdo: les inquiétudes sur l'Italie dopent l'or

Londres (awp/afp) - L'or a continué de briller cette semaine, franchissant de nouveau le seuil des 1.800 dollars l'once, soutenu par la fébrilité de la zone euro sur fond d'incertitudes politiques en Italie, qui ont poussé les investisseurs vers les actifs jugés les plus sûrs.

OR

L'or a poursuivi son ascension sur l'élan des semaines précédentes: le cours du métal jaune a ainsi nettement grimpé en début de semaine, se hissant mardi jusqu'à 1802,93 dollars l'once, un sommet depuis le 21 septembre.

Les pourparlers laborieux pour former un gouvernement d'union nationale en Grèce et l'annonce lundi de la démission prochaine du Premier ministre Silvio Berlusconi, susceptible d'ouvrir la voie à une période d'instabilité politique, ont replongé les marchés dans le désarroi.

"La hausse de l'or va de pair avec l'envolée des taux des obligations à 10 ans" de l'Italie, signe du fort regain d'anxiété des investisseurs, a remarqué Ross Norman, directeur du courtier spécialisé Sharps Pixley.

Les taux italiens ont atteint cette semaine la barre historique des 7% - un niveau ingérable sur la durée pour la troisième économie de la zone euro: "en clair, l'or en tant que valeur refuge a bénéficié de ce qui apparaît comme une catastrophe au ralenti au coeur de la zone euro", a commenté M. Norman.

Le métal jaune a cependant perdu momentanément de sa superbe mercredi et jeudi, lâchant jusqu'à 3,6% de sa valeur en l'espace de deux jours.

D'une part, la perspective de l'arrivée de l'ex-commissaire Mario Monti à la tête du gouvernement italien a contribué à rasséréner quelque peu les marchés, et d'autre part, certains opérateurs cédaient leur or pour financer leurs pertes sur des marchés boursiers en déroute, ont noté les analystes.

Mais cet accès de faiblesse du métal jaune aura été de courte durée: dès vendredi, il regagnait du terrain.

"Le marché fait preuve de lucidité. On dit l'Italie trop grosse pour qu'on la laisse tomber, mais aussi trop grosse pour que l'Europe puisse la sauver, ça n'inspire pas exactement confiance", a ironisé William Adams, de la société financière britannique Fast Markets.

Selon lui, ceux qui attendent "un coup de baguette magique" dans la péninsule italienne "risquent d'être cruellement déçus". "Avec la contagion de la crise de la dette à l'Italie, la situation s'est détériorée et repousse encore la perspective d'une résolution permanente de la crise... ce qui plaide en faveur de l'or", a-t-il insisté.

Signe de l'engouement des investisseurs, SPDR Gold Trust, le plus important fonds d'or coté dans le monde, a vu le niveau de ses participations grossir de près de 2% cette semaine, pour atteindre 1.268,7 tonnes, au plus haut depuis trois mois.

Sur le London Bullion Market, l'once d'or a terminé vendredi à 1773 dollars au fixing du soir contre 1749 dollars une semaine auparavant.

ARGENT

L'argent, alternative moins onéreuse à l'or, a épousé les fluctuations du métal jaune, grimpant à plus de 35 dollars l'once avant de finalement se replier sensiblement.

Le métal gris s'essoufflait après avoir bondi de 14% au cours du mois d'octobre, pâtissant de surcroît de ses débouchés industriels alors que s'assombrissent les perspectives économiques mondiales.

L'once d'argent a terminé vendredi à 33,77 dollars au fixing du soir contre 33,95 dollars sept jours auparavant.

PLATINE/PALLADIUM

Les métaux platinoïdes, dont le principal débouché est la construction automobile, ont eux aussi connu une semaine en dents de scie.

"Les chiffres décevants sur le commerce extérieur chinois, miné par la morosité de l'économie en Europe et aux Etats-Unis, puis l'annonce d'un ralentissement des ventes de voitures en Inde (en baisse de près de 25% en octobre) ont encore ajouté à la nervosité du marché", ont souligné les experts du courtier spécialisé Johnson Matthey.

Sur le London Platinum and Palladium Market, l'once de platine a terminé vendredi à 1628 dollars contre 1623,50 dollars une semaine auparavant.

L'once de palladium a fini à 651 dollars contre 682 dollars sept jours plus tôt.